jeudi 13 août 2009

Oméga 3 avec multivitamines une combinaison gagnante

Les Omega 3 avec multivitamines et minéraux et minéraux pour Léo Désilets enfants de Léo Désilets Maître Herboriste contribuent au maintien d’une bonne santé et au développement normal du cerveau, des yeux et des nerfs.

Les omega 3 sont des acides gras essentiels, c’est-à-dire que l’organisme ne peut les synthétiser. On doit se les procurer par le biais de notre alimentation.

Nos habitudes alimentaires ont créé une carence en oméga3 et un accroissement des oméga 6 ce qui apporte un déséquilibre dans notre système.

La prise quotidienne d’oméga 3 vise à rétablir cet équilibre et ainsi contribuer au maintien d’une bonne santé.

Les multivitamines et les minéraux sont aussi des éléments essentiels à une bonne santé

2 gélules 1 fois par jour avec un verre d,eau apporteront à votre enfant un complément remarquable à son alimentation

Les enfants de 4 ans et plus peuvent croquer la gélule et y retrouver une agréable saveur d’orange.

InfoNaturel, le 13 août 2009

 

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En cas de malaise, consultez votre naturopathe ou un professionnel de la santé.

mardi 13 janvier 2009

Huiles essentielles?

Comment choisir nos huiles essentielles?

Par Christiane Chartier, aromathérapeute

Dans toute cette vaste gamme d’huiles essentielles, il est parfois difficile de choisir celle qui nous convient et surtout quand on lit les bouquins sur le sujet, on s’aperçoit qu’il y a plusieurs philosophies, plusieurs recettes pour la même pathologie, plusieurs façons de les utiliser et même se mélange à cela tous les avertissements sur la qualité, sur les précautions d’emploi et sur leurs interactions avec les médicaments.

Commençons par la qualité :

il est dit que pour une huile essentielle de qualité on doit retrouver sur l’étiquette, le nom latin, la provenance, la partie utilisée et les spécificités biochimiques. On dit aussi qu’elle doit être 100% pure et naturelle, non modifiée ou diluée, non déterpénée ou rectifiée et non reconstituée. Tout cela est exact et important, mais tous ceux qui sont dans le commerce le savent aussi et ceux qui voudraient être sans scrupules peuvent utiliser ces critères sans que cela soit vrai. Donc, quand nous arrivons devant l’étalage, il est impossible de vraiment vérifier la qualité par ces simples indices et encore moins se fier à la beauté de la bouteille.

Voici quelques petits trucs :

Vérifier les prix de certaines huiles essentielles dispendieuses :

Le prix de la Rose (Rosa damascena) est normalement d’environ 100.00 $ pour un 5ml, le prix de la Camomille Romaine (Anthemis nobilis) est d’environ 30.00 $ pour un 5 ml.

Vérifier la volatilité de l’eucalyptus :

HUILE ne veut pas dire huileux, les huiles essentielles sont volatiles, donc non graisseuses. L’eucalyptus est la plus volatile, donc si vous l’appliquez sur votre peau et qu’elle laisse un dépôt graisseux c’est qu’elle a été diluée avec de l’huile végétale. L’eucalyptus ne prend que quelques secondes pour s’évaporer.

Éviter les aubaines :

le prix des huiles essentielles varie selon les saisons, c’est comme dans les fruits et légumes; nous sommes dépendants de dame nature. Le prix peut différer de quelques sous ou de quelques dollars d’une compagnie à l’autre, mais une trop grande différence explique que les huiles sont conçues pour autres choses que pour la santé.

Les huiles essentielles de fraise, de pomme, de fleur de lotus, etc. N’EXISTENT PAS.

Ce sont des essences ou des fragrances de fabrication industrielle. Les huiles essentielles sont produites par la distillation à la vapeur. L’huile essentielle est une molécule de la plante et ce ne sont pas toutes les plantes qui sont aromatiques et certaines ne contiennent que très peu d’huile essentielle. Dans les fruits, seuls les citrus contiennent des huiles essentielles dans la pulpe. Donc, si de telles essences se retrouvent parmi une gamme d’huiles essentielles méfiez-vous, car même si on y a inscrit ‘’ huile essentielle’’ beaucoup n’en contiennent pas. Ce sont des essences pour faire des chandelles ou des pots-pourris et elles n’ont rien de thérapeutique.

Choisir selon son utilisation et son état de santé

Les huiles essentielles peuvent servir à différentes utilisations. On peut rechercher une essence pour son odeur afin de purifier l’air de la maison ou s’en faire un parfum, pour les soins du corps, pour relaxer ou se donner de l’énergie et pour un travail psychique ou spirituel. Cependant, les huiles essentielles sont surtout utilisées pour la santé. Parfois, elles agissent très subtilement et peuvent être aussi très puissantes. Donc, peu importe l’utilisation que nous voulons en faire, c’est important de savoir qu’elles vont réagir sur tout notre corps. Ceux qui font de la haute pression doivent éviter la menthe poivrée, la sauge, l’hysope, le romarin et le thym et les personnes au sang trop clair, le cyprès.

Les huiles à haute teneur pour le système respiratoire :

Eucalyptus globulus et radiata

Épinette blanche (picea glauca) et noire (picea mariana)

Sapin (abies balsamea)

Niaouli (melaleuca quinquinervia)

Ravensare (ravensara aromatica)

Pin sylvestre (pinus sylvestris)…

Les huiles essentielles qui réagissent sur le système circulatoire :

Cyprès (cupressus senpivirens)

Patchouli (Pogostemum cablin)

Poivre noir (Piper nigrum)

Gingembre (Zinziber officinalis)

Géranium (Pelargonium graveolens)

Cèdre atlas (Cedrus atlantica)…

Les anti-inflammatoires et les antalgiques :

Eucalyptus citronné (Eucalyptus citriodora)

Épinette rouge (Picea rubens)

Menthe poivrée (Mentha piperata)

Sapin baumier (Abies balsamea)

Bouleau jaune (Betula lenta)

Thé des bois (Gaulteria procumbens)…

Système nerveux, huiles relaxantes et sédatives :

Orange (Citrus aurantium)

Mandarine Citrus reticulata)

Lavande (Lavandula off.var vera)

Petit grain (Citrus aurantium bigarade)

Marjolaine des jardins (Origanum marjorana)…

Huiles tonifiantes :

Romarin (Rosmarinus officinale var. 1,8 cin.)

Ylang ylang (Cananga odorata)

Ravensare (Ravensara aromatica)

Basilic (Ocimum basilicum var.linalol)…

Ce ne sont là que quelques exemples, mais c’est important de vérifier soit dans un livre ou en consultation auprès d’un aromathérapeute si l’huile essentielle de votre choix convient à votre état de santé. Donc, il faut prendre en considération toutes ses propriétés. Surveiller dans les livres la logique d’une prise interne ou externe; certains bouquins n’écrivent pas la différence, ex.: menthe poivrée à l’interne réagit sur l’estomac et à l’externe elle est antalgique et tonique. La prendre en interne ne soulagera pas une douleur musculaire. Ce ne sont pas toutes les huiles essentielles qui se prennent à l’interne. Souvent, les indications mêlent les propriétés de la plante à celles de l’huile essentielle. Les usages internes conseillés sont souvent ceux par infusion de la plante et non de l’huile essentielle. Par exemple, la sauge officinale en huile essentielle pour la ménopause ne devrait jamais être prise à l’interne, car les cétones neurotoxiques qu’elle contient risqueraient de causer des dommages. Par contre, une infusion de sauge aidera à régulariser les bouffées de chaleur sans causer de dommages.

L’odeur a aussi une certaine importance, car cela réagit sur le psychique. Si une odeur nous répugne, il y a bien des chances que notre corps réagisse. Notre système olfactif a enregistré au moins 10,000 odeurs qui sont reliées à nos émotions. Donc, évitez les odeurs qui nous répugnent à moins d’avoir enregistré mentalement l’idée « plus que ça pue, plus que

c’est un bon remède ». Dans tous médicaments le facteur psychique entre toujours en ligne de compte.

Les précautions : suivre les instructions et les posologies de la compagnie qui vend le produit est la plus grande précaution à prendre. Si cette dernière n’en fournit pas, consultez un aromathérapeute. J’ai vu des recettes avec des quantités exorbitantes et si ces mêmes recettes avaient été réalisées avec des huiles de qualité, elles auraient été dangereuses. Vaut

mieux avoir plus d’informations que pas assez. Il ne faut pas utiliser les huiles essentielles à l’aveuglette.

Premiers soins : l’huile végétale réduit la force de l’huile essentielle. Donc en cas d’accident soit une goutte dans l’oeil, une trop grande quantité ingurgitée, un malaise ou une brûlure, seule l’huile végétale aidera à réduire le mal et servira de premiers soins.

Prendre ses jambes lourdes en main

Par Nadia Bouthillette

Vous sentez vos chevilles et pieds gonflés, des douleurs et une lourdeur dans les jambes? Vous avez des crampes nocturnes et avez constaté la présence de varicosités ou de varices? Ne prenez pas vos jambes à votre cou; elles demandent clairement assistance et bons soins. Ces symptômes qui paraissent bénins à priori sont le reflet d’un désordre circulatoire qu’il convient de prendre au sérieux.

Si nous marchions à quatre pattes, l’insuffisance veineuse ne serait pas si répandue! La gravité joue contre la longue circulation superficielle des membres inférieurs de notre réseau veineux, devant ramener le sang vicié depuis les pieds vers le cœur sur un trajet d’un mètre et demi. Ce sont la pression sanguine et les clapets anti-retour (valvules) disposées tous les 2 à 5 cm qui servent de pompe et mécanisme habituels. Quand les valvules s’affaiblissent et que la paroi d’une veine se dilate, la hausse de pression intraveineuse occasionne une perméabilité capillaire (fuite de liquides vers les tissus environnants) causant l’enflure. Par la suite, la veine devient varice avec sa couleur bleutée. Chaque varice qui fait surface nuit à la bonne circulation sanguine. L’insuffisance veineuse peut fragiliser la peau, causer des inflammations et à long terme, produire l’ulcère de jambe. En phase aiguë, des complications spontanées et brutales peuvent survenir telles que des thromboses ou la formation de caillots conduisant à la phlébite. Qu’on se le répète, la solution réside en la prévention; éviter la stase veineuse à tout prix.

Plantes

On cherche à tonifier les parois veineuses pour activer la circulation de retour au cœur et à contrecarrer l’inflammation pour soulager douleurs et picotements. Alors que les plantes anti-inflammatoires et diurétiques soulagent les symptômes, le traitement veinotonique vise à enrayer l’apparition de nouvelles varices et à limiter l’évolution de l’insuffisance veineuses et des désordres associés. Les varices déjà présentes ne pourront disparaître; seules les méthodes cliniques peuvent y parvenir.

Marronnier d’Inde, vigne rouge, gotu kola, achillée millefeuille, cyprès, ginkgo biloba, hamamélis, petit houx et flavonoïdes sont d’excellentes plantes et composés naturels à considérer avec votre praticien(ne) en santé naturelle pour faciliter la santé de vos veines.

Conseils pratiques

  1. Évitez et la chaleur excessive (bains de soleil, et bains très chauds, sauna, épilation à la cire chaude…) qui distend les veines;
  2. Bougez! En comprimant les muscles adjacents aux veines, les exercices physiques réguliers favorisent le retour veineux. Évitez le travail stationnaire et changer souvent de position;
  3. Surélevez les jambes quelques fois par jour, au moins 5 minutes chaque fois et évitez de croiser les jambes.
  4. Préférez les chaussures à talons plats (les talons hauts contribuent à l'affaissement de la voûte plantaire et ralentit la circulation sanguine);
  5. Maintenez un poids santé (un surplus de poids exerce une pression sur les veines des jambes);
  6. N'oubliez pas de boire au minimum 1,5 litre d'eau par jour pour favoriser le drainage des tissus.

Pour éviter que de sérieuses complications n’apparaissent, prenez soin d’elles; au lieu d’être lourdes, vos jambes vous donneront des ailes!

Repas santé, Homéo et massage pour fido et pourquoi pas?

Manon Bonneau

Si vous lisez ce magazine, il ne fait aucun doute que votre santé vous tient à coeur. Vous cherchez probablement des moyens pour l’améliorer ou la conserver. Et vous savez sûrement que votre alimentation constitue le facteur clé dans l’atteinte de cet objectif.

Vous aurez beau adopter un style de vie impeccable, si vos repas sont majoritairement composés de produits industriels déjà préparés et que d’autres sont consommés dans des chaînes de restauration rapide, il est fort à parier que votre vitalité ne sera pas optimale et que votre système immunitaire manquera éventuellement de munitions lorsqu’il sera sollicité. Toutefois qu’en est-il pour les chiens et les chats qui partagent le quotidien de plusieurs d’entre nous?

La plupart, pour ne pas dire la vaste majorité d’entre eux, consomment des aliments que l’on pourrait qualifier de «repas-minute» : des croquettes. Avant que mon propre compagnon canin, Bernie, développe un problème de croissance, je ne m’étais jamais posée de questions sur ce que je lui offrais à manger. N’y avait-il pas d’inscrit sur le sac de moulée la mention «Recommandé par les vétérinaires»?

Quelques recherches m’ont toutefois démontré que ce «sceau» n’était pas une garantie que les ingrédients utilisés pour concocter cette moulée étaient de qualité, ni qu’ils étaient réellement ce dont mon compagnon canin avait besoin pour lui assurer une vie «pétante» de santé. De plus, ces moulées sont souvent additionnées de divers agents de conservation considérés toxiques et cancérigènes (éthoxyquine, BHA et BHT), ainsi que de saveurs et colorants d’origine non naturelle. Réalisez-vous que c’est ce que Fido et Chaton ingèrent jour après jour, semaine après semaine, tout au long de leur vie. Aujourd’hui, (en fait, depuis plus de sept ans) Bernie ainsi que mon vieux chat tigré, âgé de 16 ans, mangent des repas santé. Eh oui, de vrais aliments! Au menu, il y a de la viande, des os, des abats de boeuf, de veau, de porc et de poulet, des oeufs et de petites quantités de légumes : ils sont aux anges ces petits carnivores! Quant aux soins de santé que l’on peut leur prodiguer, nous ne sommes

plus limités à l’utilisation d’antibiotiques et d’anti-inflammatoires. En effet, la demande grandissante de la part des consommateurs pour des soins qui respectent l’individu dans sa totalité a eu des répercussions jusque dans le monde animal et ça ne fait que commencer ici au Québec. Nos Fido et Chaton peuvent désormais bénéficier de soins en homéopathie, en acupuncture et en ostéopathie, puisque des vétérinaires se sont ouverts à une approche douce et globale de la santé animale. D’autres modalités, tels le massage, l’aromathérapie et l’herboristerie, gagnent à être connues et utilisées sur nos compagnons animaux. Toutes ces approches constituent des alternatives de choix quand vient le temps de prendre soin d’eux.

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Comme dans les bandes dessinées…

Par Manon Bonneau

Si je vous dis Milou ou Idéfix, quelle image vous vient à l’esprit? Un chien d’une bande dessinée, bien sûr… mais encore? Une simple recherche sur Google Images fait apparaître ces gentils cabots avec… un os entre les dents. Quant à Pluto, il rêve qu’une série d’os déboule jusqu’à sa niche et Marmaduke se rue chez le boucher!

Je lis actuellement un livre traitant de la relation chien/humain et dont le titre est très évocateur… « Si les prières d’un chien étaient exaucées… il pleuvrait des os » (If a dog’s prayers were answered… bones would rain from the sky – Suzanne Clothier).

En effet, contrairement à la croyance populaire, les os crus (et non pas cuits) font partie des aliments sains que nos compagnons canins devraient consommer. Pas nécessairement en grande quantité, mais ils doivent quand même se retrouver au menu. On s’assurera que l’os offert sera entouré d’une grande quantité de viande, dans un ratio viande/os avoisinant les 80/20: c’est ce qu’on appelle un os charnu.

On doit se rappeler que chiens et chats font partie de l’ordre des Carnivores et que leur système digestif est adapté à consommer de la viande et des os. En leur offrant ces aliments, crus, nous répondons à un besoin fondamental, nous respectons leur nature physiologique.

Vous en doutez? Regardons cela de plus près. Tout d’abord, la dentition de Fido et de Chaton est munie de dents carnassières qui ont la particularité de cisailler la chair tout comme le feraient des ciseaux. Elles permettent également d’écraser et de broyer les os. Tous les carnivores possèdent des canines bien développées et allongées leur permettant d’attraper une proie et de déchirer la chair (cela est particulièrement le cas chez le chat).

Au niveau de la mâchoire, vous remarquerez que chiens et chats sont incapables de lui faire faire des mouvements latéraux (contrairement aux herbivores qui mastiquent inlassablement leur nourriture). Le chien et le chat mordent, déchirent, coupent, grugent, croquent… et avalent : il n’y a aucune mastication, et la déglutition (action d’avaler) est rapide.

Mais je lis dans vos pensées… «De la viande crue!?! Et les bactéries dans tout ça? ». Sachez que de l’acide chlorhydrique est sécrété au niveau de l’estomac et qu’ainsi le pH est abaissé aux environs de 2. Ce phénomène crée alors un environnement stomacal très acide permettant de combattre les bactéries qui pourraient se trouver dans la nourriture et dans tout ce que l’animal a pu ingérer (à moins que l’animal ne soit immunodéprimé).

Enfin, la longueur du tractus intestinal n’est pas du tout la même chez les herbivores et chez les carnivores. Chez les herbivores, ce tractus peut représenter 10 à 25 fois la longueur du corps de l’animal. Quant aux carnivores, la longueur de leur tractus intestinal se situe entre 4 à 6 fois la longueur de leur corps. Les aliments que ces derniers consomment doivent donc être digérés rapidement, car la surface d’absorption au niveau intestinal est limitée. Chiens et chats ont donc besoin d’aliments hautement digestibles.

Depuis une cinquantaine d’années, des croquettes industrielles composées majoritairement de céréales sont apparues sur le marché. Il ne faut pas croire que ce type d’alimentation aurait pu transformer le système digestif de nos chiens et chats. Cette moulée est peut-être bien pratique pour nous, les humains, mais physiologiquement, les Fido et Chaton de ce monde sont demeurés des carnivores : leur alimentation doit être basée sur de la viande, et non sur des céréales, comme c’est le cas pour les croquettes.

Tout comme cela est vrai pour les humains, la consommation d’aliments non adaptés au système digestif peut entraîner des conséquences fâcheuses. Aujourd’hui, de nombreux animaux présentent des problèmes de santé qui sont en grande partie reliés aux aliments qu’ils consomment : obésité, allergies, troubles digestifs, diarrhée, problèmes cutanés, otites, infection du tractus urinaire, odeurs nauséabondes, diabète, cancers.

Une autre conséquence majeure de la mise au rancart de l’alimentation saine (incluant des os charnus) et son remplacement par des croquettes est l’augmentation massive de maladies parodontales. Comme le rapporte le vétérinaire Tom Lonsdale dans son livre Raw Meaty Bones, « plus de 85 pour cent des chiens et des chats âgés de plus de trois ans souffrent de maladies parodontales à un point tel qu’ils gagneraient à recevoir un traitement ». Il est désolant de constater que du point de vue alimentaire, entre autres, nous dénaturons le chien et le chat à un point tel que l’on doive recourir régulièrement à des traitements de détartrage nécessitant une anesthésie générale.

Or, en plus d’être un aliment de choix, les os charnus agissent à titre de brosse à dents! Leur mâchouillement permet de masser les gencives, d’éliminer la plaque et le tartre, un travail que ne peuvent accomplir les croquettes. Cette activité permet également à l’animal de renforcer les muscles sollicités et de lui apporter une forme d’apaisement.

Un chien heureux de gruger un os, ça ne se voit pas que dans les bandes dessinées… ça se voit également dans ma cour! Quel spectacle agréable m’est offert par Bernie quand je lui montre cet « objet » tant convoité : ses yeux s’agrandissent, il salive, se lèche les babines, puis se dirige vers la porte et attend impatiemment que je me décide à ouvrir cette dernière. Et puis hop! Je lance son os charnu à l’extérieur. La queue frétillante de bonheur, Bernie court vers son os, le relâche, le renifle, recule en faisant des sauts, se couche, se relève, reprend son bien et va se trouver un endroit où il pourra assurément le gruger en toute quiétude.

Depuis de nombreuses années, je ne me lasse pas de le regarder faire cette mise en scène… et je sais que mon fidèle compagnon est probablement le chien le plus heureux du monde… car ses prières ont été exaucées!

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Un petit coup de froid, un petit coup de pouce!

Par Christiane Chartier aromathérapeute

L’avantage de se soigner avec les huiles essentielles, c’est que la plupart sont antibactériennes, antivirales, antiseptiques, donc rien de mieux pour soulager tous les problèmes respiratoires, du rhume à la bronchite. Au Québec, nous avons la chance d’avoir des huiles essentielles exceptionnelles pour aider le système respiratoire. « Vaut mieux prévenir que guérir », un vieux dicton que nous devons adopter. En prévention, en diffusion dans la maison ou au bureau, garderie et autres, du Sapin baumier (Abies balsamea), Épinette blanche (Picea glauca), Pin blanc (Pinus strobus), sont des huiles essentielles très antiseptiques et elles détruisent les virus et les bactéries dans l’air. Vous avez oublié de prévenir, alors elle vous aidera alors à vous décongestionner et prévenir la santé de ceux qui vous visiteront.

 

Coup de froid — Bain à la moutarde

3 gouttes d’Eucalyptus radiata ou globulus

3 gouttes de Sapin baumier (Abies balsamea)

1 c. à table de sel de mer

¼ de c. à thé de moutarde sèche

Pour le bain il est conseillé de toujours diluer les huiles essentielles soit dans un sel de mer, du lait en poudre ou un bain moussant, afin de fractionner les gouttes d’huile essentielle.

 

Sinus congestionnés

Préparation

10 gouttes de Camphre (Cinnamon camphora)

10 gouttes de Niaouli ( Melaleuca quinquinervia)

5 gouttes de Muscade (Myristica fragrans)

5 ml de macération d’Arnica

25ml d’huile d’Abricot

Masser la région des sinus au-dessus des sourcils et de chaque côté du nez et près du lobe de l’oreille et la gorge. Cette préparation est très douce, et agit en profondeur. Il n’est pas conseillé de choisir des odeurs fortes qui décongestionnent instantanément, car c’est irritant pour les sinus et donne un effet temporaire.

 

Toux

1 goutte d’huile essentielle de citron dans 1 c. à thé de sirop d’érable

 

Sinusite, Bronchite, Influenza (grippe)

Toutes les pathologies à virus ou à bactéries doivent être soignées en l’interne. Mais attention! Les huiles essentielles oralement doivent être prises avec précautions et extrêmement diluées. Les recettes que nous voyons souvent soit une goutte d’huile essentielle sur un morceau de sucre ou dans du miel sont à proscrire, car elles pourraient attaquer des tissus sains de nos organes internes. Elles doivent être utilisées que pour des pathologies très précises.

Pour toutes huiles essentielles prises à l’interne, la formule est : 30 gouttes d’huile essentielle dans 50 ml d’huile végétale pressée à froid (olive serait un bon choix), ou de l’alcool ( vodka), de ce mélange vous prenez 30 gouttes, 3 fois par jour. Durant 7 à 10 jours.

15 gouttes de Cannelle de Ceylan (Cinnamomum zeylanicum, écorce)

15 gouttes d’Origan (Thymus capitatus)

50 ml d’huile d’Olive

De ce mélange, vous prenez 30 gouttes, 3 fois par jour durant 7 jours

Vous pouvez ajouter à cela soit des capsules d’Hydraste du Canada, ou de Réglisse.

En prévention de l’Échinacée et de la Vitamine C.

Boire beaucoup de liquide soit de l’eau ou des tisanes.

Bon Hiver !!!

Le gain net :Augmentation d’énergie par la conservation et non la consommation!

Par Vivre en santé

La valeur nutritive d’un aliment, selon les « allégations de l’étiquette » se rapporte bien sûr à ce qui est DANS l’aliment, et non à ce que le corps en RETIRE. Le gain net est une méthode plus logique d’évaluer les propriétés énergétiques des aliments. Il correspond à ce qu’il nous reste une fois que l’aliment a été transformé en énergie par le corps. Nous savons tous que les aliments nous procurent de l’énergie sous la forme de nutriments. Cependant, plus l’organisme doit dépenser cette énergie pour digérer, assimiler et utiliser les nutriments de l’aliment consommé, moins il nous en reste.

Le pain blanc est un bon exemple. Vous avez déjà dîné dans un restaurant qui offre du pain français avant le mets principal. Par le passé, j’avalais goulûment ce pain et, même si mon estomac était physiquement rempli, j’avais encore faim. Le plain blanc étant à peu près dénué de nutriment utile, mon corps m’incitait évidemment à continuer de manger malgré mon estomac plein. Digérer, assimiler et éliminer le plain blanc requièrent une grande dépense d’énergie. Ainsi, le gain net est très faible. En fait, si le pain est beurré ou si l’on y tartine un aliment contenant un gras trans, il peut même en résulter une perte nette!

Pour nous permettre de suivre le rythme de vie effréné d’aujourd’hui, on nous inonde d’aliments vides de nutriments. La consommation des aliments transformés et raffinés, dont la qualité principale est la commodité, nous a laissés avec une santé périclitante et une note de frais médicaux plutôt salée. Vu leur carence en nutriments utilisables, malgré leur teneur élevée en sucres et en calories, nous avons dû en consommer davantage pour bien « nous remplir », ce qui a fait de nous une société obèse, dépourvue d’énergie.

Il y a quelques années, alors que je vivais de manière plus conventionnelle, je tentais d’équilibrer mon apport calorique avec mon niveau d’activité et mon poids corporel. Je consommais environ 8 000 calories les jours d’entraînement intensif, mais il me fallait un jour de repos peu après. Je constate aujourd’hui que ce repos m’était nécessaire pour récupérer non pas de la dépense d’énergie à l’entraînement, mais surtout de la dépense d’énergie requise pour digérer toute cette nourriture!

La consommation d’aliments faciles à assimiler permet de conserver une grande partie de l’énergie pour deux raisons principales. D’abord, la dépense requise pour l’assimilation de ces aliments riches en nutriments est moins grande; ensuite, si l’alimentation comporte une quantité supérieure de ces aliments, le corps n’a pas à en consommer autant que des aliments « ordinaires ». Il n’est donc pas nécessaire de manger et, par conséquent, de digérer autant. Il en résulte un gain net d’énergie considérable, à utiliser comme bon vous semble. Si le corps est libre de choisir, il optera vraisemblablement pour l’amélioration de la fonction immunitaire et la réparation rapide des cellules endommagées par le stress – essentiellement, des activités « anti-vieillissement ».

Quand j’ai compris la valeur de la densité de nutriments des aliments et de leur assimilation, je me suis mis à manger en fonction du gain net, sans égard aux directives en matière d’apport calorique. J’ai axé ma consommation sur les aliments riches en nutriments, faciles à assimiler. Mon taux de récupération s’est accéléré considérablement. Je n’ai plus besoin de journée de repos pour me remettre de la consommation de grandes quantités d’aliments conventionnels. L’amélioration apportée par des solutions simples et efficaces permet à mon corps de réserver les ressources énergétiques qu’il conserve à la réparation rapide des dommages causés aux muscles par l’entraînement. Aujourd’hui, je consomme environ 30 % moins de calories qu’il y a deux ans et pourtant, j’ai plus d’énergie – grâce à la conservation plutôt qu’à la consommation.

Au lieu de me régaler d’aliments raffinés ordinaires, je consomme presque exclusivement des aliments complets. Les aliments crus, alcalinisants, vivants, aux enzymes intacts, forment la base de mon alimentation. J’ai commencé par remplacer les amidons raffinés, comme source principale de glucides, par des fruits, des légumes et des grains complets. Les noix et les graines crues, notamment le chanvre et le lin, ainsi que les légumineuses m’apportent les protéines et les acides gras essentiels. Je tire la plupart des vitamines et minéraux dont j’ai besoin des légumes crus et frais, surtout les vert foncé.

Les aliments offrant un gain net supérieur sont particulièrement :

  • alcalinisants, riches en chlorophylle
  • riches en enzymes, crus et vivants
  • riches en prébiotiques et en probiotiques
  • avantageusement consommés sous forme liquide

Il est facile de bourrer de nutriments un liquide qui facilite l’assimilation et permet essentiellement au corps d’obtenir ce qu’il veut en dépensant moins d’énergie pour ce faire. Je prends une ou plusieurs boissons fouettées riches en nutriments chaque jour pour m’assurer que j’ai tous ceux dont j’ai besoin pour soutenir mon niveau d’activité. De plus, comme il est important de prendre plusieurs repas ou collations par jour, il est pratique de le faire sous forme liquide quand vous êtes occupé.

Idéalement, une boisson fouettée devrait contenir tous les nutriments d’un repas complet. D’abord, il faut s’assurer que la protéine est facile à digérer, comme le chanvre, qui regorge d’enzymes facilitant la digestion et l’absorption. Comme acides gras essentiels (surtout les oméga‑3), je prends des graines de lin moulues. Le maca, un adaptogène, tonique surrénalien et une excellente source de stérol et de stéroline, est aussi un ingrédient essentiel. La chlorelle constitue une addition précieuse en raison de ses propriétés détoxifiantes, de sa teneur naturelle en vitamine B12, facteur de croissance, de ses acides nucléiques et de sa forte concentration en chlorophylle.

Le chanvre, le lin, le maca et la chlorelle sont les quatre ingrédients de base de mes boissons fouettées. J’y ajoute un fruit frais et de l’eau ou un lait de noix. Ne craignez pas de varier les fruits. Les petits fruits sont toujours un bon choix parce qu’ils abondent en antioxydants. La poudre de caroube crue est aussi excellente.

La leçon à retenir en matière d’amélioration du gain net est que l’énergie non dépensée est conservée. Pensez conservation pour les fonctions vitales comme la digestion et l’assimilation, vous en retirerez un meilleur rendement au travail, à la maison et au jeu.

Brendan Brazier est l’un des rares athlètes du monde à être végétalien. Originaire de Vancouver-Nord (C.‑B.), ce champion de 31 ans de l’Ultra-marathon canadien de 50 km de 2006 est l’auteur du livre à succès Thrive. Son nouvel ouvrage, The Thrive Diet, publié par Penguin Books, décrit un régime détaillé et un mode de vie sain. Il est en vente dans la plupart des grandes librairies depuis le printemps 2007. www.brendanbrazier.com